C'est avec le vent que vient une vie nouvelle... [pv Axer]

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C'est moi pour toujours: Un des perdus. Celui sans nom, Sans un cœur honnête comme boussole...

C’est un mettant un pas devant l’autre que l’on avance, qu’importe son objectif. A chasser continuellement sur le même versant de montagne, le berger fini par abattre le loup. C’est en restant statique que le quotidien nous prend. C’est en restant aux mêmes endroits que les autorités retrouvent les personnes anormales… Les monstres comme beaucoup les appellent… Björn a toujours été l’un d’entre eux…. Une de ses personnes qui, du faite de la présence de caractéristiques physiques ou psychiques, sont mit de côté, exclu de la société par leurs différences… Alors il a du fuir, sans cesse, pour sa vie…

Après 6 ans de fuite à travers le monde, le jeune allemand s’était retrouvé dans un navire qui l’emmenait là où il aurait du se trouver depuis bien longtemps… Là où vont toutes ces personnes que les autres rejètent, que les autres craignent car ils les jugent incontrôlables… Cependant, ont-ils réellement tord ? N’est-il pas mieux de les exclurent pour le bien de l’humanité ? Voila les questions qui traversaient sans cesse l’esprit de Bjorn…
Mais désormais, à défaut de débuter une nouvelle vie, comme dans un livre, son existence semblait commencé un nouveau chapitre, ici, au pensionnat Kyu, dont il venait de franchir le portail.
Son mp3 visé sur ses oreilles, rugissant joyeusement Kutulu de The Vision Bleak, lui empêchait d’entendre le doux bruissement des gravillons de l’allée sous ses imposantes new rock. Un vent violent faisait battre son long manteau de cuir noir contre son baggy orné de chaînes d’argent, et faisait danser ses cheveux autour de sa tête, les emmêlant légèrement autour de la housse du synthétiseur qu’il portait dans son dos. Ses seuls bagages étaient une lourde noire à roulette qu’il traînait derrière lui, et un simple sac qu’il portant en bandoulière.
Fermant les yeux, Björn fouilla machinalement dans sa besace et en sorti une lucky strike qu’il alluma en la portant à ses lèvres en un léger sourire de satisfaction. Maintenant qu’il était ici, qu’allait t’il faire ? Il regarda le bâtiment qui se trouvait face à lui, et un frisson lui parcourut l’échine. C’est ici que tout allait commencé… Sa nouvelle vie…. Il osait espérer qu’elle soit moins dure que la précédente…
Indécis de ce qu'il devait désormais faire, il arrêta sa valise à ses côté et resta debout, contemplant la bâtisse...

Invité

Cette réalité qui là; sous mes yeux, claudique en silence, est tel l'antipode des évènements passés. Les buildings de béton et d'acier plus grands que nos sierras ont remplacé ces tepees d'autrefois. L'aria des tambours s'est dérobé au lied cabré des banlieues puritaines, et de ce chant séculaire ne suintent désormais plus que les clameurs assujettissantes de la conurbation...

Le zéphyr chahuta au cœur des branches, s'écoulant au sommet des houppiers; périssant en leurs rainures céladon. Il enivra l'écorce raboteuse, flatta ses ramures obtuses et chut de son juchoir, pontifiant ses serres sur l'arcade sourcilière du Cheveyo. Courtisant ces prunelles rubicondes, il loua le long de ses joues, prêcha ses lèvres et vint s'occire dans son souffle. Éployé à l'acmé d'une ramification, les flancs de ses haillons se mouvant paisiblement aux mesures du suroît, l'Amérindien lynchait un soupir, bâillant avec impudence et désinvolture. Mirettes fixées à l'intérieur des cieux, l'ombre du feuillage miroitant contre ses pupilles cinabres l'halo des nuages, le métis guettant les contrées isolées ébauchant ses utopies rehaussa ses cambrures déliées et apposa son dos au tronc sempiternel. Les soieries de ses brocards fuselés se soulevèrent face à la bise et ballotèrent les feuilles lors d'un fracas fébrile tandis que notre adolescent rajustait péniblement l'ornement de ses tifs monochromes, époussetant ses ternes guenilles et ôtant les débris floraux entremêlés à ces épis révoltés.

Placide, son MP3 distillant en boucle les mélodies d'un autre temps, l'adonis ne considérait ces mélopées que d'une oreille. Morcelant le bâtiment de ses œillades empourprées, à l'image d'un fauve déchirant sa proie d'un unique regard, il observait, hiératique, cet amalgame de pierres et de bois sectaires hués par les années, susurrant brodé d'animosité des médisances à l'adresse du père fulminant l'ayant bringuebalé jusqu'aux bordures du pensionnat Kyu. Quand allait-il pouvoir sauvegarder sa place au sein d'une même académie pendant plus de dix jours ? Expiant ces songes de cabale, Axer pivota au-dessus de sa cime verdoyante, allant ouïr le grésillement immuable des gravillons consumant l'allée cardinale de la cour. Ses tympans affutés encensèrent le frémissement des roches, la titubation du vent ainsi que le mouvement des herbes. Ses iris écarlates fusillèrent cette route centrale, discernant la carrure musculeuse d'un homme. Inconsciemment, la paume du damoiseau effleura la surface rêche du trône filiforme, à la recherche de la lance des guerriers Comanches. À l'effigie de ses cibles, sa gorge se noua d'un grognement roque; d'un feulement inaudible alors qu'il suivait l'individu sans relâche, jalonné au milieu des rameaux. Les notes clairsemées d'une braque sonate guinchaient autour du bel allemand, intriguant l'animal sauvage se prenant occasionnellement pour le corbeau gris de ces nombreux arbustes. Cet enchaînement, et ces vêtements…Un gothique ? l'Herslave reluqua notre surveillant de toute sa hauteur, humant le parfum de l'adulte à l'épiderme exsangue visiblement pensif. L'Humain semblait plus âgé que lui et, nonobstant les chaines suspendues auprès de ses cuisses, ne menaça finalement en rien les sens du jeune chasseur s'adoucissant au fil des microsecondes, rassuré par cette apparition fortuite.

"Marúawe!" Piailla soudain l'oiseau perché, entre deux expirations, usant provisoirement de sa langue natale. "Unha hakai nahniaka ?" Se doutant de l'incompréhension adverse à l'écoute de pareils propos, le dragon omit d'en divulguer le sens, puis, griffonnant une pirouette féline, se fit basculer du siège auburn, heurtant le sol de ses deux pieds. Il saisit aussitôt le sac peu prosaïque – Fait en peaux de bêtes malgré les revendications draconiennes de son paternel – disposé au pied de l'arbre dans lequel sa silhouette était précédemment installée et lança un sourire cordial à l'étranger décoloré; un rictus complaisant tracé sous une onomatopée espiègle et diplomate, restant toutefois cérémonieux. "Qu'écoutez-vous ?" Badin, votre enfant des plaines décocha un revers fluet, kidnappant l'oreillette droite de son interlocuteur sans éprouver la moindre pudeur à ces ébats, histoire d'accueillir à son tour le préambule musical lui éveillant intérêt. La brise fit osciller ses mèches chromées et, diligent, jouvenceau obséquieux daigna dégoiser, euphorique. "Ah! Kutulu!"

Hors Sujet.
"unha hakai nahniaka?" → Qui êtes-vous ?
"marúawe" → Salutations.

En espérant que ce texte t'inspire. ><'
Très bon choix de musique, au passage. J'aime beaucoup Kutulu de The Vision Bleak. :3

Invité

Il aurait pu resté des heures entières à contempler chaque détail de ce lieu où il allait désormais résider, chaque angle, chaque pierre, de cette bâtisse qui se dressait devant lui comme une forteresse. Oui, certes, il devait bien se l’avouer, il avait peur. Peur de ce monde où il n’a jamais vécu… De ce monde regroupant tout ceux qui étaient comme lui…Il était tenté de faire demi tour, de fuir…Mais le destin en décida autrement…

Björn avait fermé les yeux, cherchant à rétablir le calme en lui, afin de réfléchir à ce qu’il devait désormais faire…Rester, ou fuir ? Il se demandait quel type de regard il préfèrerait subir… Celui des personnes qui le traitent de monstre, ou celui de ses semblables ? Dans un sens, il préférait presque le premier choix…À vrai dire, il en avait l’habitude, il savait qu’il devrait continuellement fuir… Après tout, c’est bien de la sorte que vivent les loups, ils se déplacent suivant les vallées, pour leur survie… Mais il pouvait aussi rester là, et fonder une nouvelle vie… Ne plus être un loup solitaire… Le pianiste tira une dernière fois sur sa cigarette avant de la jeter au sol.
Soudain, il ouvrit les yeux. Il n’était plus seul…En face de lui, quelqu’un le saluait en un sourire espiègle, dont les lèvres se mirent à bouger pour dire une phrase qui était inaudible pour le jeune allemand, étant donné la puissance du volume de son mp3.

« Wer bist d… » Le surveillant se stoppa. Oui, il n’était plus en Allemagne, il devait perdre ses habitudes… Alors qu’il cherchait dans sa tête la traduction de cette phrase banale, l’étranger s’empara de l’un de ses écouteurs avec un détachement familier, ce qui fit sursauter le jeune allemand. Il posa sur l’inconnu un regard interloqué, plongeant son unique œil dans ceux de rubis qui contrastait avec la peau basanée et les cheveux, ou plutôt la crinière cendrée du nouveau. Brusquement, les narines de Björn frémirent, et il posa son œil doré sur le sac que le basané porta à la main. Des peaux de bêtes… Le lycanthrope ne pu s’empêcher de montrer un croc de désapprobation, puis il reprit d’un geste précis et rapide l’écouteur que l’étranger lui avait volé, tout en le toisant du regard.

« En voila des manières… » Dit-il d’une voix dédaigneuse, en éteignant l’appareil et en enroulant ses écouteurs avant de les glisser dans sa sacoche noir. Puis il releva les yeux vers le nouveau en soupirant. Le timbre de sa voix lui semblait avoir été si ravi au moment où il avait découvert la musique que le pianiste écoutait… Il ne devait peu être pas mal le juger dès à présent, lui laisser une nouvelle chance…

« Qui es-tu ? » Björn avait prononcé cette question sur un ton presque jovial, et excisa un petit sourire qui fit ressortir le piercing qu’il avait au labret puis posa son œil doré sur l’inconnu.

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H.S: Pardon pour le retard, mais j'étais enterrée sous le boulot toute la semaine ><"
J'espère que ce petit texte t'inspirera x)

» C'était toi qui faisait ce bruit ? NON ?! [PV Axer]
» Rp avec la dingue...

C'est avec le vent que vient une vie nouvelle... [pv Axer]

C'est avec le vent que vient une vie nouvelle... [pv Axer]

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